Tensions
Drôle d’époque où des tensions que l’on croyait révolues reviennent par l’Est : le rapport de forces tourne à la brutalité, l’accumulation de pouvoirs et richesses remplace l’opinion, on manipule le peuple et contrôle les médias, et il est banal d’accuser autrui de ses propres travers.
À Bidart, c’est malheureusement une nouvelle contrainte, plutôt qu’une solution, qu’on semble systématiquement tenter d’opposer à chaque problème.
Difficulté à gérer l’afflux touristique, on rend les parkings de plages payants, y compris à des moments de faible affluence.
Face à l’impopularité ou l’impréparation de la mesure, qui suscite de regrettables dégradations, on brandit la menace de la vidéo-protection.
Problème de logement, on monte une usine à gaz juridique « ZAD église 3 couronnes » pour évincer des Bidartars de chez eux et en loger d’autres, alors que la mairie maîtrise 80% des terrains du secteur (parkings église et lavoir) et qu’elle pourrait sortir un projet sans délai ni expropriation.
Perte de centralité de la Place suite à sa gentrification, on chipe le projet de Maison de santé aux professionnels qui la portaient en toute compétence.
Et la liste est innombrable de Bidartars à qui l’on impose ou refuse une autorisation administrative et que l’on défie d’aller jusqu’au procès, ce que très peu osent, à moins d’actions cavalières ou de lourdes procédures.
Gérer chaque problème ou erreur par une nouvelle contrainte n’est pas dans notre idée de la vie à Bidart.
Car ici l’argent ne manque pas, encore plus avec les taxes sur l’immobilier. Alors qu’il y a tant à faire de simple, peu coûteux et efficace pour le bien-être de tous (des arbres !), la majorité semble déjà enfermée dans les manœuvres de prochains scrutins. A preuve ces conseils municipaux qui se raréfient, et ces projets qui tournent en boucle sans avancer…
Face aux tensions, privilégions les solutions ! Bonne rentrée…
Jeanne Dubois, Michel Lamarque
16/08/2022