Celui qui dit la vérité …
« … doit être exécuté », chantait le poète.
Navrante application à Bidart où l’opposition est ostracisée dans le magazine municipal, ou encore scientifiquement éradiquée de la vie publique.
Nous avons dû faire mouche en dénonçant les contradictions de la politique du logement : au Centre, tenter de bousculer de paisibles habitants pour un projet inconnu, mais à Contresta, laisser un promoteur acheter un immense terrain à 90 €/m2, alors qu’une préemption publique s’imposait.
Mesures de rétorsion, mise à l’écart des manifestations publiques (vœux, repas des aînés …), dénigrement dans la presse ou ailleurs, un comportement désolant au regard de l’actualité internationale et des attaques contre les démocraties.
Comment brandir les gadgets de la démocratie participative ou d’un Conseil d’enfants, quand on dédaigne les représentants élus par 30% des Bidartars ?
Le projet « Source Royale » est contesté car au delà des apparences, il est peu adapté aux enjeux actuels de logement, urbanisme, écologie ou mobilités … Alors qu’avec une opération publique plus créative et concertée, on aurait pu déjà y loger beaucoup plus de Bidartars, sans gêner le voisinage ni favoriser grande distribution ou promoteurs. Après avoir participé au simple recours amiable de 20 riverains, nous proposons un contre-projet, la « Bastide Contresta » en ligne sur bidart2 .net.
Écouter, contrôler, vérifier, dénoncer et proposer, c’est ainsi que nous orientons notre travail d’opposants bénévoles sur les grands dossiers de Bidart.
Par exemple pour Les Embruns, qui représentent 100 emplois et 100 ans d’histoire médicale, nous proposons, afin d’éviter tout risque de spéculation foncière en cas de nouvelle crise, le reclassement des bâtiments au PLU, de UA « constructible » vers UE « santé ».
Et puisque nous sommes déjà arrivés à mi-mandat, comment exprimer notre ressenti en très peu de mots ?
A notre idée, la crise Covid a accéléré le changement « systémique » de Bidart, mais a aussi rempli les caisses de la commune (droits immobiliers, taxe de séjour, surtaxes).
Or avec beaucoup de moyens et un cumul de pouvoirs inédit, on aurait pu au moins espérer de beaux dossiers rondement menés …
Malheureusement rien de cela, l’équipe en place (parfois depuis près de 30 ans) patine sur des projets dispendieux (1 million pour la salle du Conseil utilisée 5 soirs par an, 2 millions pour le théâtre sans améliorer sa capacité), et pendant ce temps des Bidartars qui ne se sentent plus chez eux et des falaises qui s’effritent. Et une campagne de communication permanente et tous azimuts pour marteler que tout est formidable.
Quel dommage, on pourrait tellement mieux faire !
Jeanne Dubois, Michel Lamarque
13/02/2023