Festival d’autosatisfaction de la majorité à l’occasion du débat budgétaire. Alors que partout en France, l’urgence est d’apprendre à dépenser l’argent des autres avec frugalité, à Bidart on se vante de respecter votre poche droite (les taux d’imposition) alors qu’on vide votre poche gauche !
Impôts sur les nouveaux quartiers sans service en retour, taxation des non-électeurs (entreprises, touristes, baigneurs), bulle immobilière post Covid, cofinancements en tous genres, l’argent circule plus vite que les services aux Bidartars. 15% de plus que l’inflation sur les dépenses courantes, et des projets somptuaires …
6 millions pour surpayer 6000 m2 de terrain aux « Trois Couronnes » via l’EPFL, pour créer du logement à côté d’une place gentrifiée, alors que la mairie avait déjà acheté 2.5 ha tout près, qui risquent de devenir inconstructibles …
3 millions pour l’ancien cinéma paroissial devenant théâtre subventionné …
1 million pour priver les Bidartars à faible mobilité du coin secret du parking des Embruns, voire plusieurs millions pour végétaliser l’ancien stade, soi-disant pour protéger le littoral, alors qu’à La Corniche rien n’est fait pour capter le ruisseau qui éventre la falaise sous nos yeux. …
1 million de surcoût foncier dont vont s’acquitter toute leur vie des acheteurs BRS, entre le prix d’un terrain sous-payé à des Bidartars, et celui revendu à un Office HLM.
Sans parler des frais de voyage et d’étude pour la future ferme publique (kolkhoze ?), des sommes représentant plusieurs années de revenu agricole. Ni encore des frais d’inauguration et réception …
Au moins 10 millions gaspillés au niveau de Bidart, c’est 1 milliard à l’échelle du département, ou 100 milliards à celle du pays. Alors que les besoins évidents abondent.
Local des associations, abris-bus, maison de quartier et desserte de Lore-Landa, trottoirs ou voies cyclables sur la RD810, … il serait temps d’investir de bon sens !
Jeanne Dubois, Michel Lamarque 18/11/2024
PS1. Pas un mot de Bidart alors que la ligne de bus 3 ne dessert plus la gare de Biarritz, par manque d’entretien du pont au dessus des voies, interdit aux plus de 16t. Que font notre vice-président du Syndicat des transports, ou notre Conseiller départemental ?
PS2. Parmi les nombreuses mesures anti-logement du PLU 2023, l’obligation d’une place de parking pour 2 chambres en résidence étudiante (au lieu de 1 pour 4), ce qui renchérît les opérations. Mais miracle, la future résidence 100% privée d’Agoretta a bénéficié de l’ancienne règle de 1 pour 4. La mairie, moins dogmatique que ses propres règles ? À moins que ce ne soit pour doper le pourcentage de logement sociaux avant les prochains scrutins ! Le cumul des mandats, un vrai métier …
Un cheminement piéton/vélo dans la forêt de Contresta, voici une idée aussi évidente qu’ancienne : depuis 40 ans le bois appartenait à la collectivité, et nous avions déjà proposé cette voie dans notre programme … de 2014. Sans parler du coupe-gorge d’emprunter à pied ou à vélo l’avenue de la Source royale.
Et puis les travaux sont arrivés.
Nous aurions dû nous douter que la communication sur 400 arbrisseaux entassés sur une parcelle déjà verte cachait quelque-chose : une dizaine d’arbres majestueux, voire remarquables, ont été abattus (pour raison « sanitaire »), et puis les engins ont déboulé.
Des semaines à livrer des tonnes de cailloux, géo-textile, bordures en béton, terre rapportée, à tasser les sols au sein d’un EBC « espace boisé classé », ou comment abîmer la nature au prétexte de la protéger. Raoni, au secours !
Comme à Erretegia, combien de millions de coups de pédale faudra-t’il pour compenser un tel bilan carbone ? Combien d’argent pour une piste qui débouche au creux d’un lotissement, et ne semble pas résoudre la sécurité des piétons ? Et combien d’autres endroits à Bidart mériteraient des travaux, au long de la RD810, ou pour relier Lore Landa à Izarbel au long de l’autoroute ?
Cette incapacité à rester frugal, et cette passion pour les mesures clinquantes, finira par transformer Bidart en parc d’attractions, avec des habitants tenus à distance par des horodateurs et caméras de surveillance. Même notre chemin du littoral, naturellement magnifique, a été bousculé pour d’incompréhensibles effets contre l’érosion des falaises.
Précisément, la majorité s’enorgueillit de mesures sur le logement, mais nous restons attentifs à toute opération d’envergure, car l’évidente nécessité de loger les Bidartars ne doit pas tout permettre.
A la Source royale, nous restons persuadés qu’un autre projet aurait pu mieux s’intégrer au quartier, mieux rémunérer les fonciers, loger plus de monde, le tout pour moins cher.
Rappelons que le promoteur avait pu acheter 1,6 ha à bâtir à 90 €/m², sans que la mairie ne préempte (alors qu’ailleurs elle nous ruine à payer des surfaces 1000 €/m²). Or nous venons d’apprendre qu’après quelques aménagements, le promoteur a revendu 2000 m² à un Office HLM pour du BRS … à plus de 600 €/m² ! Une marge royale, avec probablement la subvention de l’État, qui a peut-être d’autres trous à boucher en ce moment …
Se laisser emporter par le pouvoir jusqu’à obtenir des résultats contraires à ceux envisagés, c’est hélas ainsi que les Bidartars voient dériver l’action municipale.
En ce début juin comme dans 27 pays, nous allons élire notre Parlement européen. Pour cette Europe, devenue le bouc émissaire de tous nos dysfonctionnements.
Car quand ça va mal ici, on dit que c’est la faute à l’Agglo, ou bien au Département, ou à la Région, là on critique l’Etat, lequel se retourne contre Bruxelles, à se demander sur qui l’on se défausse là-bas. Comme si faire de la politique, c’était désigner des coupables.
Inlassables pragmatiques, nous tentons de porter un regard neutre et objectif sur chaque dossier ou échelon de notre vie publique, car ce qui nous intéresse, ce sont les résultats. En reconnaissant une première vertu à notre Europe, celle de la paix.
Car comme le rappelait le discours du 8 mai, écrit par le Ministère et lu devant chacun des Monuments aux morts de France, notre vieux continent vient de connaître 79 ans sans guerre, pour la première fois depuis le Moyen-Âge.
Bien sûr, notre Europe a pondu de magnifiques usines à gaz, mais près de 80 ans sans guerre, c’est pas mal, non ? Et chez nous, pouvoir aller et venir entre Bidart et Zarautz, sans demander de visa, sans changer de monnaie, et en ralentissant vaguement au péage, c’est pas mal aussi …
Certains critiquent la machine administrative bruxelloise, et ne jurent que par la « proximité », or celle-ci aussi peut s’avérer illogique : sur le dossier du logement, pourquoi Bidart dépense près de 6 millions d’euros, pour accaparer 6000 m2 de terrains au nom d’un projet urbain à dix ans, alors que la commune dispose de 10 fois cette surface, à moins d’un kilomètre du Centre, déjà payée depuis 15 ans, et où on pourrait sans délai loger des dizaines de familles ?
Sans parler des 2 millions dépensés pour passer d’un cinéma de 150 places à un théâtre de 150 places (le m2 de scène le plus cher du Pays basque). Ou de notre peine à comprendre en quoi raser 500 m de végétation bien ancrée, ou détruire le parking des Embruns, va empêcher les falaises de s’effriter.
Parfois l’Europe est lente, mais que dire ici de la nouvelle maison des associations, de la ferme urbaine d’Ilbarritz, du lotissement municipal, ou du parking-relais de Baroilhet … remisés aux prochaines promesses électorales ? Et pendant que la maison médicale au Centre traîne (si on avait laissé faire les médecins, elle existerait déjà), les professionnels de santé s’éparpillent tout au long de la RD810 …
Bref, dans notre village ou notre vieux continent, encourageons la sagesse, l’efficacité, et le « bon sens ».
Et même si 37 bulletins (le nombre de listes au scrutin du 9 juin), c’est beaucoup, au nom de ceux qui ne peuvent pas voter, ou n’ont le choix que d’un seul bulletin, exprimons-nous !
Face au rouleau compresseur de communication de la majorité, il est instructif de se pencher sur le recensement officiel 2020 de la population, enfin diffusé par l’Insee. Et d’y comparer 2020 à 2009, période d’effet des politiques actuelles.
Bidart aura gagné 1107 habitants (critère POP T0, +18%), dont 45 % de plus de 60 ans, mais cela chacun l’aura constaté.
Le nombre de logements diminue puis remonte, car en 2009 on décomptait les mobil-homes des campings comme résidences secondaires ! Quoi qu’on en dise, celles-ci restent au chiffre traditionnel de ~ 30 % des logements, même si on peut constater, dans la vraie vie, que des petits pied-à-terre sont habités à l’année, tandis que des maisons familiales ont été transformées en demeures balnéaires.
Bref, pas de grande surprise, jusqu’à l’examen du critère « LOG T6 », l’ancienneté dans le logement. Alors que dans des communes de la Côte avec la même croissance urbaine, en gros 50 % des habitants étaient déjà dans leur logement 10 ans plus tôt, ce chiffre plonge à 41 % à Bidart. Comme si, en plus d’accueillir de nouveaux citoyens dans de nouvelles constructions, des habitants étaient partis de chez eux.
Voilà peut-être la limite de la politique locale du logement, rigide et visant le seul critère du pourcentage SRU, sur lequel il est facile de communiquer. Mais en oubliant certains Bidartars au passage, remplacés peu à peu par ceux qui ont la chance d’avoir de l’argent ou d’accéder à un logement social.
La majorité proclame que sans elle ce serait pire, il serait intéressant de proposer comment ce pourrait être mieux.
Favoriser la division de maisons au lieu de l’interdire, adapter à chaque situation des règles d’accès ou stationnement dogmatiques, libérer du foncier bloqué par la mairie, voilà de quoi loger des Bidartars en « libre », sans dénaturer la commune ni les ficeler à la seule issue des logements aidés.
Avec agilité, et dans le bon sens !
Jeanne Dubois, Michel Lamarque 19 février 2024
nb, boîte à idées
Curieux de déclarer qu’à Bidart on « tremble » à la vue d’un promoteur. Au lieu d’établir un rapport de force, on peut travailler en bonne intelligence : par exemple, au lieu d’une grande surface de bricolage dans un hangar en tôle très 20e siècle, il suffit de le placer en sous-sol pour gagner au dessus une surface de logements sur terrain gratuit ! Sans artificialiser plus de sols. C’est une tendance, bâtir du logement au dessus des magasins.
Bonne nouvelle après une série d’arbricides (écoles, falaises, source royale), la mairie replante, quitte même à saturer de 400 arbrisseaux une parcelle déjà verte face à Contresta ! Suggestion, planter les abords de l’autoroute permettrait de lutter contre les pollutions visuelle, sonore et chimique …
Alors que le monde politique, en général, semble multiplier les contradictions, la majorité communale de Bidart les accumule, en particulier sur la politique du logement, pourtant claironnée à tout va.
On déclare une chose, et l’inverse se produit. Hasard ou calcul ?
Déjà, dans le PLU ( Plan Local d’Urbanisme) de 2011, sous prétexte de rendre le logement accessible, l’idée avait été de doubler la constructibilité pour diviser en deux le prix des terrains, et inévitablement leur valeur avait doublé. Premier raté.
Prix des terrains, aujourd’hui la mairie multiplie les achats à 200, 500, voire 1000 €/m², alors que quand une opportunité à 90€/m² s’est présentée, on n’a pas préempté. Et qu’on s’y retrouve avec des appartements proposés à 8000€/m², alors que la « charge foncière » (coût du terrain) n’y représente que 10 ou 20 000€, même en BRS.
De plus, à force de stocker des surfaces « pour l’avenir », alors que les besoins de logement sont immédiats, la collectivité se retrouve à posséder 4 ou 5 hectares à deux pas du centre, qui non seulement ne sont pas urbanisés, mais en plus ne sont plus cultivés et sont livrés aux sangliers et aux herbes de la pampa.
Côté particuliers, de nombreux propriétaires nous rapportent que leur projet de construction sur des terrains familiaux sont retoqués pour des considérations étranges ou équivoques. Exemple, un funeste panneau « interdit aux plus de 3t5 » met en péril les projets de vie de 9 familles de Bidartars !
Mais les mesures les plus contradictoires sont apparues dans le projet de modification du PLU, ourdi dans le secret depuis 3 ans et exposé à la va-vite en plein été.
Schématiquement, en zone urbaine, là où le SCOT (Schéma de cohérence territoriale) proclame logiquement qu’il faut densifier, on diminuerait les hauteurs de bâtiment et multiplierait les contraintes pour moins construire.
Ensuite, en secteur pavillonnaire, les obligations de logements sociaux projetées … interdiraient de facto la division de villas entre 3 enfants, les livrant immanquablement à de riches acheteurs, et de plus elles rendraient l’équation impossible aux promoteurs qui ne logeraient plus personne.
Enfin en zone rurale, plus aucune division du bâti existant ne serait possible, mais on aurait le droit de faire des piscines : voilà qui flécherait directement en résidences secondaires d’anciennes fermes, qui autrefois abritaient 15 ou 20 personnes et où on pourrait loger jusque 5 familles.
Pourquoi tant d’incohérences ? Mystère.
Cependant, malgré le manque d’information ou d’intérêt, voire les critiques ou quolibets, inlassablement, nous révélerons ces contradictions, comme tout indispensable contre-pouvoir.
Etranges moments de démocratie à Bidart, avec la complicité du quotidien leader.
Pendant 3 ans la municipalité a dissimulé à tous le changement de PLU, dont l’enquête est passée en douce au milieu de l’été 2023, et quand nous l’avons révélé à la presse le 9/8 notre dénonciation est devenue un article institutionnel du service urbanisme le 24.
Mais quand à l’inverse, les 4 membres des oppositions n’ont pas pu se rendre ni à des commissions ni à un conseil municipal de toute banalité (à Bidart les vraies décisions se prennent ailleurs), nous finissons lynchés dans la presse.
Alors que dans notre cas : 2 e-mails du 10/09 à 12:40 pour nous excuser pour les deux commissions, 1 e-mail du 25/09 à 16:30 pour nous excuser pour le conseil, 1 SMS du 28/09 à 10:18 (plus un appel) pour indiquer que nos absences avaient été fortuites, et malgré ceci nous finissons éreintés sur des pages d’infamie.
Et dire que Sud-Ouest touche de l’argent public au titre du pluralisme !
Dans les livres d’école, on raconte que la démocratie se déroule sur la place publique, que les débats sont ouverts et transparents, dans le but de faire émerger les meilleures solutions.
Dans la réalité française, trop de grandes décisions y sont prises dans de petits bureaux, et c’est la communication (ou le matraquage) qui remplace le débat.
Bidart ne déroge pas à ce constat.
Sur le programme Source Royale, on sait déjà que la mairie a discrètement laisser filer dans les pattes d’un promoteur, 1,6 hectare constructible à 90 €/m². Et que d’un autre côté, aux Trois couronnes, on bouscule des Bidartars pour les forcer à vendre 0,5 ha (certes 10 fois plus cher), pour un projet sur lequel on fait semblant de consulter alors que la décision est déjà prise.
Au même titre à l’Uhabia, alors que la coûteuse concertation « 360 » n’est pas achevée, on a brûlé argent et pétrole pour enlever aux Bidartars leur petit coin secret des Embruns, pour y installer une fausse nature, avec des dunes livrées en camion diesel. Alors qu’à Erretegia, on a encore fait raser une surface supérieure de vraie végétation centenaire, qui servait de puits de carbone et tenait les falaises.
On pourrait s’attarder sur des points non débattus en Conseil municipal, 200 k€ de nouvelles études pour le parking des Embruns, ou 800 k€ pour la vidéo-surveillance, total 1 million d’euros de lignes budgétaires sans débat, plus que pour le social !
Sans parler de la modification « n°3 » du PLU, un document essentiel pour le logement et l’habitat à Bidart. Nous n’avons jamais rien su de cette procédure pourtant engagée depuis mars 2020, l’enquête publique n’a même pas été annoncée dans le Bidart Infos de juin, une seule annonce presse pendant les Fêtes de Bayonne, un seul panneau jaune posé sur la porte de la mairie et invisible à ses heures de fermeture, 4 dates avec la commissaire-enquêtrice, dont une seule après la diffusion de ce magazine de rentrée, ce sera le lundi après les Fêtes d’automne !
Une performance inédite pour cacher la poussière sous le tapis.
Sans parler de notre alerte par voie de presse, qui s’est transformée en opération de communication de la mairie ! Un vrai métier.
Bien entendu, nous sommes intervenus auprès de la CAPB, porteuse légale du projet, pour tenter de décaler l’enquête publique, et en tout état de cause nous faisons une analyse attentive du projet. Agir sur la forme autant que sur le fond, mais aussi voir plus loin.
Car quand de grandes décisions se prennent dans de petits bureaux, notre démocratie recule.
Et c’est pourquoi nous sommes plus que jamais engagés.
Lancée en mars 2020, la modification « n°3 » du PLU de Bidart a été instruite dans le plus totale opacité à l’égard des oppositions, sous couvert de l’agglo, et mise en enquête publique, au plus profond de l’été 2023, alors que personne n’en avait jamais entendu parler !
Nous avons donc agi à TROIS niveaux :
alerte au public par communiqué de presse le 9/8, qui a été retournée en communication institutionnelles des services le 24, puis Bidart infos en septembre,
demande (infructueuse) à l’agglo le 24 août de reporter l’enquête publique,
remarques sur le fond le 18 septembre à la commissaire-enquêtrice.
texte des remarques de fond du 18 septembre 2023
Remarque liminaire
Suite à notre contribution inquiète du 24 août courant, ayant trait à l’inédite opacité sur cette démarche d’urbanisme pourtant majeure pour l’avenir de la commune, nous tentons, avec les moyens de simples particuliers accaparés par d’autres tâches, à commenter ici le fond de ce projet de modification de PLU.
Projet établi pendant 3 longues années dans la plus grande discrétion par plusieurs services, élus, salariés, ou techniciens de l’urbanisme, dissimulé aux oppositions représentatives, et concerté à la va-vite en quelque semaines d’été.
Nos remarques ne peuvent donc concerner que la lecture sincère mais superficielle, au titre de l’intérêt général, du rapport de présentation.
De manière générale, on peut considérer que le projet va A L’INVERSE des impératifs de logement pour tous, aussi impérieux que tapageusement affichés dans la commune.
Au fil des pages …
2.1 pas de commentaire
2.2 mention Article L123-1-5 pour la protection des éléments de paysage
Nous profitons de ce rappel légal pour signaler que le remarquable alignement de 14 platanes de la ferme Contresta (BK5, 134) ne fait l’objet d’aucune protection paysagère, alors que parfois une banale haie de voisinage le sera. L’occasion est idéale pour remédier à cette carence manifeste, qui correspond d’ailleurs à l’engagement du lotisseur envisagé auprès de la DREAL dans son dossier « cas par cas ».
2.3.1 La création de cette zone UA4 semble être destinée à y limiter la hauteur des bâtiments. Ceci y freine la production de logements à proximité du centre-bourg, concerne un alignement de pavillons sans intérêt architectural, alors que les bâtis traditionnels (Cadet Baita, Villa Louise, Lafarguenia, voire Kosta Heguia) sont en R+1+C.
2.3.2 pas de commentaire
2.3.3 §3 contradiction/ ou faute de syntaxe dans la phrase qui devient incompréhensible.
2.3.4 S’obliger à un plan d’ensemble avant de lancer le moindre projet, c’est auto-limiter toute opération d’aménagement, qui par essence ne peut être pertinente que phase par phase. Paris ne s’est pas fait en un jour ! Bidart se prive ici de toute capacité d’adaptation et va freiner ses projets, ou en fera porter la culpabilité à des propriétaires réticents à céder à la pression.
2.3.5 pas de commentaire
2.3.6 Simple commentaire, ceci prescrit les « tiny house », mais ce type d’habitat ne serait qu’une rustine temporaire à la crise du logement.
2.3.7 Diviser des maisons existantes en plusieurs logements est une piste intéressante pour les familles, pour y loger les générations nouvelles, ou offrir un revenir locatif aux aînés. etc. Or en prohibant cet usage naturel et sage, ici Bidart flèche nos vieilles etxe au seul usage de demeures secondaires, à l’inverse des intentions par ailleurs affichées.
2.3.8 Des piscines en zones naturelles pour ne pas « pénaliser » les résidents ? Possible contradiction avec le 2.5.2. Sans commentaire.
2.3.9 pas de commentaire
2.3.10 Étrange traitement ad-hoc du site du Château d’Ilbarritz. Pourquoi « autoriser » un hôtel alors qu’il y en avait déjà un, et que celui-ci est notoirement non-rentable pour cause de protection Monument historique du volume intérieur du bâtiment, qui y interdit un nombre de chambres suffisant à une exploitation ? Plus de précisions sur le projet seraient nécessaires à un avis éclairé.
2.3.11 Cet article part du raisonnement spécieux selon lequel seul le secteur public « social » serait apte à proposer une offre locative abordable aux habitants.
C’est nier que s’il existe 6 millions de logements sociaux dans le pays, il y a aussi 7 millions de logements loués par des bailleurs privés, qui ne sont pas tous marchands de sommeil, rentiers sans âme ou ivres de location à courte durée !
A Bidart de nombreux ex-commerçants ont construit ainsi leur retraite sur cette offre locative abordable qui loge beaucoup de Bidartars.
Le projet met donc à la peine l’investissement locatif initié par des particuliers, qui pourtant, bien géré, est une des solutions pratiques à la crise du logement. Ce n’est pas en nationalisant les solutions que l’on va résoudre le problème.
2.3.12 pas de commentaire
2.4 Cet article fait fi de la réalité et menace la construction en densité dans le centre.
En terme de réalité, la rue de la Madeleine, devenue impasse à double sens depuis l’interdiction de circulation de la Corniche de la falaise, dessert au moins 30 maisons et commerces, et touristes piétons, dans un boyau de ~ 3m de large, ceci sans écueil manifeste. Preuve est là que desservir un habitat conséquent par une voie étroite est donc bien possible.
L’interdire reviendrait à limiter la construction en densité, en contradiction avec toutes les préconisations nationales, régionales, syndicales (SCOT), etc.
2.5.1 pas de commentaire
2.5.2 pas de commentaire
2.6.1 pas de commentaire
2.6.2 & 2.7 Attention cependant à ne pas créer de « ville méditerranéenne » avec des balcons à touche-touche.
2.8.1 Voilà qui semble favorable à « l’empilement » des constructions commerciales, plutôt qu’à leur désuet étalement.
2.8.2 Dura lex, sed lex
2.8.3 pas de commentaire
2.9.1 On ne comprend pas si la limite de hauteur s’applique à tout le UA ou seulement au UA4. Cette limitation en hauteur freine la création de logements en centre bourg (cf 2.3.1).
2.9.2 idem 2.9.1
2.9.3 Il manque à ces considérations une indispensable ébauche volumétrique et esquisse d’aménagement du secteur «RD plateau boulevard urbain ».
2.10 pas de commentaire
2.11 pas de commentaire, cependant la « dérogation » en secteur UA mérite éclaircissement.
2.12 Attention que la fin d’obligation « d’espace vert d’usage commun » ne doit pas consacrer des talus inaccessibles en ersatz verdoyants.
Il est impératif de considérer un programme dans son ensemble (voisinage espace naturel, voie piétonne, etc) avant de priver des habitants d’un extérieur partagé.
On pourrait rajouter l’obligation de création de lieux sociaux (bancs, jeux, boulodrome, jardins familiaux) à des lieux qui n’en ont pas (cf Lore Landa).
2.13 La multiplication d’emplacements réservés dès les projets de PLU 2008/2011, peut obérer la pleine jouissance de biens par leurs propriétaires, pour des projets non datés ni financés.
2.14 Enfin il est fait mention mais pas explication, dans le rapport de présentation, de la modification du projet d’Orientation d’aménagement et de programmation du secteur Oyhamburua.
Erreur de forme, ou non-obligation réglementaire ?
En tout état de cause et à nouveau, il est curieux de prévoir des logements en R+1 en quasi-centralité, a fortiori sur un espace qui aurait déjà accueilli de nombreux habitants depuis longtemps, si les projets du propriétaire avaient pu être menés à bien avant que la mairie ne les accapare.
Signature ML + liste Bidart de bon sens
texte de la demande de forme LRAR du 24 août 2023 << Monsieur le Président,
Nous souhaitons par la présente attirer votre attention sur les étonnantes conditions de forme de la mesure d’urbanisme visée en référence, d’une inhabituelle discrétion.
Initiée quelques heures après l’élection municipale de mars 2020, la procédure n’a en effet jamais fait l’objet de la moindre communication aux oppositions locales.
Quand on l’a découverte au détour d’une délibération de la Communauté d’agglomération, on nous a poliment renvoyés à l’enquête publique.
Dans une commune si friande de communication tous azimuts, aucune information sur cette enquête n’a été faite à la population, ni sur le magazine Bidart infos de juin 2023, ni sur la une du site internet de la collectivité (comme ce jour encore !).
La première parution de publicité légale a été faite le vendredi des Fêtes de Bayonne, jour connu pour l’attention du public aux problématiques foncières.
Une seule « affiche jaune » a été repérée en ville, collée sur la face intérieure de la porte de la mairie, et donc invisible à ses heures de fermeture.
Seule la dernière date de présence de la commissaire-enquêtrice, le 18 septembre, sera postérieure à la diffusion du prochain magazine municipal, sur lequel nous alerterons nos concitoyens dans notre tribune, et elle se tiendra le lendemain de la clôture de nos Fêtes d’automne.
Bien entendu, nous avons tenté de communiquer par voie de presse, mais notre cri d’alarme des oppositions unies a été retourné en entretien institutionnel avec les services.
Quand de grandes décisions sont prises dans de petits bureaux, notre démocratie recule.
Et quand la transparence ne l’est plus, c’est le poison du doute qui s’installe.
Pour toutes ces raisons, mais aussi pour éviter de fastidieux recours, et sans présumer du fond du projet que nous étudions avec attention, nous avons donc l’honneur de solliciter le prolongement, ou le report, de l’enquête publique entourant le projet de modification n°3 du PLU de Bidart.
Dans cette attente, je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l’assurance de notre parfaite considération. >>
Voici les positions de notre groupe, absentes de l’article dans le quotidien local …
Possibilité donnée à la mairie d’appliquer des pénalités journalières en matière d’urbanisme :
ABSTENTION, car la mairie fixe déjà le PLU, donne ou refuse les permis (sans consultation des oppositions), peut préempter sans souci d’argent grâce à l’EPFL, peut aller en justice sans risque ni urgence (5 nouveaux contentieux signalés ce jour), bref y rajouter le pouvoir de coercition présente un risque de relation inéquitable avec le citoyen.
Politique touristique :
un projet « qualitatif » de plan stratégique nous est présenté, mais à notre avis il serait utile de le compléter par une étude « quantitative » (nuitées, visites, capacité, CA généré, saison/hors saison, etc) pour un vrai pilotage de la station.
Voie douce bois de Contresta :
Excellente idée que nous avions proposé en 2008, 2014 et 2020 (comme aussi pour Manchulas en 2020). Attention cependant à un traitement frugal et respectueux des paysages.
Points relevés et chahutés, bien que non prévus à l’ordre du jour :
enveloppe de 300 000 € pour le parking des Embruns, qui nous paraît très élevée,
enveloppe de 840 000 € pour la vidéo-protection, à nouveau excessive, plus élevée plus que le social),
et vu par un collègue, une révision du PLU, jamais évoquée en commission, et qui va se dérouler (sous couvert de l’agglo) en plein milieu de l’été !
Parfois, il semble que les politiciens se contentent de désigner de pratiques boucs émissaires, et de culpabiliser ou contraindre les usagers … Nous sommes plus favorables à des actions positives, comme nous le proposions en 2020 … Rappel !
Au privilège d’habiter Bidart, nous avons chacun pu récemment rajouter la chance de voyager dans les quatre directions, par-delà collines, montagnes ou océan. Et de porter un nouveau regard sur notre commune et notre région.
Au premier coup d’œil, alors qu’il y a tant d’étendues fadasses sur terre, Bidart est le balcon idéal pour admirer le spectacle de la rencontre entre Pyrénées et Atlantique. Une beauté qui attire, et dont chacun doit pouvoir profiter : l’augmentation de la population semble donc inéluctable, mais il faut savoir la gérer, en protégeant nos paysages, sans ostraciser l’arrivant ni folkloriser l’habitant.
Et puis il y a le climat : alors que les alertes sur son dérèglement se multiplient ici et là, notre région semble toujours un petit peu plus à l’abri, tempérée hiver comme été grâce aux bienfaits du relief et de l’eau. Sans crier victoire, il faudra donc savoir valoriser notre douceur, comme nos précipitations.
Sur le vivre-ensemble, alors qu’ailleurs des sociétés se dérèglent, ou que des services publics s’étiolent, nous avons la chance de vivre en paix, en sécurité, de pouvoir nous exprimer ou voter, comme d’accéder aisément à la santé, l’éducation et la culture. Veillons à ce que cela dure !
Economie, longtemps pauvre et terre d’émigration, le Pays basque vit aujourd’hui une croissance inédite, qu’il faut savoir accompagner, sans la présumer infinie et tout en arrondissant ses excès (tensions sur le logement, la circulation, l’aménagement du territoire).
Dans un monde où une mono-culture autour de la consommation de masse cherche à s’imposer, vivons fièrement nos cultures et langues locales, sans les croire ni supérieures ni éternelles, mais si savoureuses à pratiquer et exaltantes à défendre.
Bref, Bidart et notre région ont toutes les cartes en main, y compris les moyens budgétaires, pour que chacun d’entre nous, de toutes origines ou conditions, puissions tous y vivre encore mieux.
Des idées abondent dans notre programmes de 2020, nous les avons remises en ligne sur notre site bidart2 .net.
2760 signes pour parler de 3 ans de mandat à Bidart, au milieu de toutes ces pages en couleurs : à d’autres les apparences, à nous la réalité !
Revue sans concession …
Logement, on a laissé filer les terrains de la Source royale à un promoteur à 90€/m2, alors qu’avec un projet public on y aurait déjà logé 150 familles de Bidartars.
Finances, un certain talent pour faire entrer de l’argent, des ressources inespérées (droits de mutation) mais des dépenses somptuaires (3 millions pour salle du conseil et théâtre).
Travaux, on bétonne et rebitume là où il y a déjà des trottoirs alors qu’on en manque ailleurs. RD810, un axe majeur … inchangé depuis 50 ans.
Environnement, on fait voter une charte en 300 points dont « l’arbre dans la ville », après avoir abattu le chêne des écoles, les pittosporum et le figuier d’Erretegia, et maintenant les platanes de Contresta sont menacés.
Pollution, on vante le (futur) recyclage des eaux de la station d’épuration, alors que selon les marins l’estran se désertifie.
Falaises, pas d’action pragmatique pour sauver ce qui est possible (protection argiles corniche, captation torrent Juana, ganivelles au Pavillon), mais des interviews-diagnostic dans la presse, comme autant de constats d’échec, ou la fin de l’inoffensif parking des Embruns, défunt trésor caché des Bidartars.
Agriculture, on sur-communique sur une installation ou une ferme publique à Ilbarritz, alors que des terres achetées par la collectivité sont livrées aux ronces et aux sangliers (Cumba, Errotaberria, Baroilhet).
Économie, Bidart se contente de récolter des taxes, sans politique touristique volontaire pour étaler la saison et rogner l’invivable pic d’août, ou appui aux entreprises productives (second accès à Izarbel utile aussi pour Lore Landa, éclairage des voies).
Mixité, entre la place gentrifiée, le social en jachère, et les parkings payants, Bidart perd son caractère de ville ouverte, et devient la destination de rares privilégiés.
Gouvernance, on affiche les gadgets de la démocratie participative ou du conseil des enfants, alors qu’on néglige scientifiquement les élus d’opposition. Pas d’écoute des citoyens et les contentieux qui se multiplient.
Écoles, rien contre l’invraisemblable bouchon du matin.
Sports et associations, des locaux faits et refaits à l’identique et à grands frais, sans nouvel équipement (maison des associations, gymnase).
Attention aux citoyens, encore un nouveau projet de bâtiment de bureaux, après 5 ou 6 vagues de coûteux travaux (et l’anticipation?), et pas de service passeports.
Bref à Bidart, tout semble fait pour la communication, les apparences, et le cumul des pouvoirs … mais pour le reste, peut mieux faire !
Jeanne Dubois, Michel Lamarque www.bidart2.net 24/04/2023
Jamais, en 3 ou 6 ans d’instruction, le projet d’urbanisation « Source Royale » n’a été ni même évoqué avec les oppositions. Sans décider, nous aurions au moins pu suggérer !
Résultat, un projet trop conventionnel qui ne satisfait même pas l’immense demande en logements, et inquiète le voisinage qui fait des recours.
Si on nous avait demandé notre avis, nous aurions pu proposer le projet ci-après, un prototype pour contribuer à lutter contre la crise du logement, pour densifier sans dénaturer. De bon sens.
Ce document est une présentation « sans conférencier », nous allons tenter de le porter vers tous les acteurs du dossier. Merci.
Navrante application à Bidart où l’opposition est ostracisée dans le magazine municipal, ou encore scientifiquement éradiquée de la vie publique.
Nous avons dû faire mouche en dénonçant les contradictions de la politique du logement : au Centre, tenter de bousculer de paisibles habitants pour un projet inconnu, mais à Contresta, laisser un promoteur acheter un immense terrain à 90 €/m2, alors qu’une préemption publique s’imposait.
Mesures de rétorsion, mise à l’écart des manifestations publiques (vœux, repas des aînés …), dénigrement dans la presse ou ailleurs, un comportement désolant au regard de l’actualité internationale et des attaques contre les démocraties.
Comment brandir les gadgets de la démocratie participative ou d’un Conseil d’enfants, quand on dédaigne les représentants élus par 30% des Bidartars ?
Le projet « Source Royale » est contesté car au delà des apparences, il est peu adapté aux enjeux actuels de logement, urbanisme, écologie ou mobilités … Alors qu’avec une opération publique plus créative et concertée, on aurait pu déjà y loger beaucoup plus de Bidartars, sans gêner le voisinage ni favoriser grande distribution ou promoteurs. Après avoir participé au simple recours amiable de 20 riverains, nous proposons un contre-projet, la « Bastide Contresta » en ligne sur bidart2 .net.
Écouter, contrôler, vérifier, dénoncer et proposer, c’est ainsi que nous orientons notre travail d’opposants bénévoles sur les grands dossiers de Bidart.
Par exemple pour Les Embruns, qui représentent 100 emplois et 100 ans d’histoire médicale, nous proposons, afin d’éviter tout risque de spéculation foncière en cas de nouvelle crise, le reclassement des bâtiments au PLU, de UA « constructible » vers UE « santé ».
Et puisque nous sommes déjà arrivés à mi-mandat, comment exprimer notre ressenti en très peu de mots ?
A notre idée, la crise Covid a accéléré le changement « systémique » de Bidart, mais a aussi rempli les caisses de la commune (droits immobiliers, taxe de séjour, surtaxes).
Or avec beaucoup de moyens et un cumul de pouvoirs inédit, on aurait pu au moins espérer de beaux dossiers rondement menés …
Malheureusement rien de cela, l’équipe en place (parfois depuis près de 30 ans) patine sur des projets dispendieux (1 million pour la salle du Conseil utilisée 5 soirs par an, 2 millions pour le théâtre sans améliorer sa capacité), et pendant ce temps des Bidartars qui ne se sentent plus chez eux et des falaises qui s’effritent. Et une campagne de communication permanente et tous azimuts pour marteler que tout est formidable.
Pour la première fois dans l’histoire du magazine, la majorité s’est offert une tribune, d’une véhémence aussi navrante que suspicieuse.
Elle conforte nos réserves sur le projet « Source Royale », car au prix des terrains (voir Etalab DVF) la mairie aurait dû acheter et faire du 100% local.
Le programme est contesté car il est mal fagoté, et les 70 logements familiaux « abordables » sont déjà insuffisants.
Le projet doit être repensé avec 150 logements familiaux abordables, plus d’écologie, et une meilleure concertation avec le quartier.
L’enjeu du logement pour tous est une urgence sociale indéniable, mais aussi un espace pour les manœuvres électoralistes, les mesures autoritaires, ou les profits insolents. D’où l’intérêt du regard attentif et clairvoyant d’une opposition.
A Bidart deux projets immobiliers d’envergure soulèvent des interrogations, au Centre et à Contresta.
Au Centre, le maire a décidé de gérer lui-même le projet de Maison de santé imaginé par les professionnels, et a déjà racheté deux maisons à cet effet.
De plus, alors qu’elle possède déjà 80% des terrains, la mairie a placé une mesure administrative (ZAD) sur des villas alentour, et pour financer ces futurs rachats, elle est allée puiser des fonds d’État destinés aux petites villes en déshérence. Bref utiliser la solidarité nationale pour forcer la main de paisibles Bidartars.
Pour quel projet ? Pour le moment, un cabinet de conseil est chargé de choisir d’autres cabinets de conseil pour réfléchir au projet. On n’est pas près de s’y loger.
Or si besoin, nous offrons à la majorité nos propositions de 2020 : sans exproprier personne, aménager le parking église avec un stationnement enterré (utile à la place et au centre médical) et une halle multi-fonctions (gymnase, demi-trinquet, salle des fêtes, marché couvert …), pour ramener des fonctions sociales et une nouvelle centralité à la Place. Voire même une maison des associations.
Ou encore pour le lavoir, des idées lancées dès 2008 : décaisser la surface pour empiler un vaste parking, une grande surface et une seconde place entourée de logements, un projet à moyen terme à faire financer par le privé, à préparer sur un mandat avant de le proposer au vote des Bidartars.
A Contresta, il nous a fallu attendre l’accès à tous les documents (250 pages de PA, PC, PUP, DECC), et longuement converser avec les voisins opposés au projet, pour en saisir toutes les incohérences.
En réalité le programme de logements est prétexte à une vaste opération d’urbanisme commercial, en contradiction avec les exigences environnementales actuelles, sur une RD 810 non aménagée et au long d’une allée de platanes centenaires non protégée au PLU. Et au détriment du centre.
Et quand on apprend sur internet le prix de vente extrêmement raisonnable des terrains, consenti par une vieille famille de Bidart au nom du logement, on peut se demander pourquoi ici la mairie n’a pas acheté elle-même pour faire une opération 100% publique au profit de l’habitat local.
Alors pourquoi donc « nationalisation » d’un côté, et « privatisation » de l’autre ? En attendant de comprendre nous allons déjà essayer de faire protéger les platanes.
Bonne fin d’année ! Jeanne Dubois, Michel Lamarque 14 novembre 2022
Et retrouvez-nous sur notre site internet : bidart2.net
Trois suggestions de notre part dont certaines ont été reprises, comme quoi une opposition peut être utile …
l’affichage légal du porche de la mairie ne se fait plus en papier mais sur un écran : nous avons demandé à ce que celui-ci soit consultable sur internet, voilà qui est fait !
le bâtiment de la batterie-fanfare à l’Uhabia était plus tagué qu’une rame de RER … il est en cours de ravalement !
en revanche pas de nouvelle d’un éventuel drapeau ukrainien sur la mairie …
Probable erreur technique sur le magazine papier, réparée sur la version web.
<< Point vert : à Erretegia il y avait de l’herbe et l’ombre des arbres, mais depuis sa ruineuse « renaturation » ce sont des champs de cailloux. Encore bravo.
En sommet de falaise, un héroïque figuier a été arraché pour des herbacées sur roche volcanique. Suite à notre réclamation, son coûteux remplaçant n’a jamais pris. Prochaine menacée, la sublime allée de platanes derrière Jardiland. Raoni, au secours !
Point bleu : sécheresse ou pas, les douches de plage représentent un coûteux gaspillage d’eau potable depuis des années … et si l’on utilisait, là où c’est possible, les eaux de ces sources qui ont fait la réputation de Bidart ?
Bravo aux Gens de mer de Bidart-Guéthary, ainsi qu’à Alegera, pour continuer à fêter « nos » dates du 15 août. Et puis milesker ainitz Jean-Paul, ongi etorri Rickey-Ito. >>
Drôle d’époque où des tensions que l’on croyait révolues reviennent par l’Est : le rapport de forces tourne à la brutalité, l’accumulation de pouvoirs et richesses remplace l’opinion, on manipule le peuple et contrôle les médias, et il est banal d’accuser autrui de ses propres travers.
À Bidart, c’est malheureusement une nouvelle contrainte, plutôt qu’une solution, qu’on semble systématiquement tenter d’opposer à chaque problème.
Difficulté à gérer l’afflux touristique, on rend les parkings de plages payants, y compris à des moments de faible affluence.
Face à l’impopularité ou l’impréparation de la mesure, qui suscite de regrettables dégradations, on brandit la menace de la vidéo-protection.
Problème de logement, on monte une usine à gaz juridique « ZAD église 3 couronnes » pour évincer des Bidartars de chez eux et en loger d’autres, alors que la mairie maîtrise 80% des terrains du secteur (parkings église et lavoir) et qu’elle pourrait sortir un projet sans délai ni expropriation.
Perte de centralité de la Place suite à sa gentrification, on chipe le projet de Maison de santé aux professionnels qui la portaient en toute compétence.
Et la liste est innombrable de Bidartars à qui l’on impose ou refuse une autorisation administrative et que l’on défie d’aller jusqu’au procès, ce que très peu osent, à moins d’actions cavalières ou de lourdes procédures.
Gérer chaque problème ou erreur par une nouvelle contrainte n’est pas dans notre idée de la vie à Bidart.
Car ici l’argent ne manque pas, encore plus avec les taxes sur l’immobilier. Alors qu’il y a tant à faire de simple, peu coûteux et efficace pour le bien-être de tous (des arbres !), la majorité semble déjà enfermée dans les manœuvres de prochains scrutins. A preuve ces conseils municipaux qui se raréfient, et ces projets qui tournent en boucle sans avancer…
Face aux tensions, privilégions les solutions ! Bonne rentrée…
Nous avons finalement voté et militons CONTRE la mesure administrative indifférenciée de mise en paiement des parkings de plage à partir du 15 juin, prétendument pour lutter contre la pollution automobile.
Sans nous opposer au principe général, ce qui serait peu responsable, des précisions et nouveautés nous ont finalement fait pencher vers un NON réfléchi et argumenté. Et les propositions qui vont avec.
En effet, exiger un paiement de mi-juin à mi-septembre, c’est faire subir 3 mois de tracas aux Bidartars, alors que la vraie saison ne dure que 5 semaines et que la navette ne sera en place que juillet-août.
Fermer définitivement les parkings Prince de Galles et Embruns (compréhensible l’été), c’est priver les Bidartars, pendant toute l’année, du luxe inouï d’une promenade familiale gratuite au plus près de l’océan. Ceci sans attendre les conclusions de la commission citoyenne Uhabia 360 … et de plus en privatisant ces coins au profit de scooters et vélos nucléaires !
Limiter le temps de stationnement et donc de baignade à 6 heures (sinon l’amende de 35€ s’applique), c’est nier le principe même de détente et de vacances, qui fait la fierté de Bidart depuis 120 ans. Et c’est lancer des voitures fumantes sur les calmes rues adjacentes, en quête d’improbables places !
Sans parler du voisinage, des salariés du bord de mer (restaurants, golf, écoles de surf …), des marcheurs du sentier du littoral, ou encore de la fragilité juridique de l’impossibilité de payer le stationnement en espèces.
La pollution automobile est certes un enjeu mondial, mais le Pays basque n’est pas une île, ses visiteurs viennent principalement en voiture, dont certaines d’ailleurs sont électriques. Pour nous, il vaut mieux gérer le phénomène (une voiture garée cesse de polluer !), proposer des solutions, et arrêter de culpabiliser les familles qui viennent légitimement tenter de passer de bonnes vacances, dans une destination qui leur a été survendue durant tout l’hiver.
Un jour (mais pas cette année) il y aura certes un parking relais à Barroilhet, mais pourquoi pas, en attendant, créer un stationnement herbeux payant (10€ la journée eta kitto, cela se faisait il y a 40 ans) sur l’ancien stade à l’Uhabia ? Pourquoi ne pas décaler l’application à 2023, pour prendre le temps de mieux étudier les flux, comme on le fait à Socoa-Urrugne ?
Et puis à Bidart, la principale pollution routière vient de l’autoroute : y limiter la vitesse à 110 km/h serait un bonheur pour tous les riverains jusqu’à la frontière. Sans limiter la durée de baignade. Chiche ?
Dans quelques semaines, les élections présidentielles rendront leur verdict. A notre humble échelle, nous aimerions qu’elles permettent de dénouer un paradoxe français : comment un des pays les plus fiscalisés au monde peut-il avoir des services publics qui se dégradent ? A vos copies !
Ce même souci de bonne gestion nous a fait voter contre le budget 2022 de Bidart.
A nouveau, l’argent y coule à flots, entre autres grâce à la taxe sur les transactions immobilières, une occasion rêvée pour réaliser de beaux investissements durables.
Las, on retrouve des projets calibrés pour être inaugurés 6 mois avant la prochaine élection (le cumul des mandats, un vrai métier !), chipés dans notre programme (un lotissement municipal), ou nationalisés (le centre médical initialement porté par les professionnels de santé).
Ou encore des sommes folles, près de 2 millions d’euros pour le théâtre de 150 places, héritier de la salle de cinéma Family. Celle-ci avait été montée par la paroisse, dans la lignée des salles et patronages d’Anglet, Bayonne, Biarritz, Guéthary, Urrugne … un terrain donné par des voisins, une construction de « castors », des bénévoles pour faire salle comble 50 soirs par an, un vrai succès de culture populaire, de rencontre et de partage. Le modèle s’étant usé, le cinéma a été rétrocédé à la mairie pour une bouchée de pain, et celle-ci ne sait rien y faire d’autre que dépenser 2 millions de travaux, pour passer d’un cinéma de 150 places … à un théâtre de 150 places. Ah, la gestion technocratique !
Après les 10 millions d’euros pour gagner 3 salles de classe, le million du département pour sauver la planète en coupant des arbres à Erretegia, ou bien les trottoirs refaits là où il y en a déjà (alors qu’ailleurs on en manque), Bidart aura multiplié les dépenses qui heurtent le bon sens, au détriment d’autres actions plus essentielles.
Mais nous ne nous lassons pas de le répéter !
Jeanne Dubois, Michel Lamarque
16/02/2022
nb : nous n’avons pas voté contre le principe du parking payant en bord de plage, une solution éprouvée pour assurer la rotation des véhicules en stationnement. Sachant bien que la rotation des véhicules n’est pas le seul problème car souvent la capacité fait défaut, qu’il ne faut pas toujours culpabiliser les usagers qui seraient ravis de venir à pied s’ils le pouvaient, qu’il serait bon de mieux étudier leurs usages, qu’il faut éviter un report du stationnement sur les rues voisines, ou bien se ruiner à l’achat de parc-mètres, que nous préférons expliquer plutôt que punir, que la « vraie » saison est sur juillet-août, etc etc. A confirmer ou non quand le projet définitif nous sera proposé.
Le prix du logement à Bidart est devenu un tel sujet d’inquiétude que même ceux qui ont un toit sur la tête s’en émeuvent. Dans un récent classement de prix au m² de logements neufs (certes non scientifique), Bidart était même plus cher que Biarritz ou St Jean de Luz ! Il est bien loin, ce Pays basque que récemment encore ses enfants quittaient pour travailler ailleurs, et ces résidents secondaires que l’on cherchait à attirer car nous n’avions que cela à vendre.
Si la sphère militante est dans son rôle de dénoncer les excès de l’économie collaborative de type AirBn’b, un phénomène mondial, on peut sourire que ceux qui cumulent les mandats depuis des années lui emboîtent le pas, chacun y allant de sa mesure miracle (taxation, interdiction, obligation, etc), comme autant d’aveux d’échec ou d’incompétence.
A Bidart et depuis 10 ans, on a doublé la constructibilité, pensant naïvement diviser les prix par deux, et finalement ils ont doublé. Et puis on s’arc-boute sur le seul pourcentage de logements sociaux, slogan électoraliste qui délègue aux promoteurs et aux particuliers la construction et le financement du logement aidé. Et qui exclut les classes moyennes, trop aisées pour le social, et sans les moyens du marché.
Or à problème complexe, réponses multiples.
Déjà, l’honneur du politique serait de ne pas désigner de bouc émissaire. Car derrière chaque famille, il y a une histoire humaine, untel qui investit à Bidart car il n’a pas les moyens d’acheter à Paris, telle Bidartar qui fait carrière à l’étranger, et est obligée de louer en saison la maison familiale où elle passera sa retraite, pour en payer la taxe d’inhabitation. Ou celui qui préfère des week-ends sur la Côte, plutôt qu’à Mauléon ou Lourdes. Et bien entendu, ce salarié de la Technopole ou des Embruns qui ne va pas vivre à une heure de route de son emploi.
En second lieu, il serait bon de mener des actions cohérentes. Car si on gentrifie un centre-ville, si on multiplie les affichages sur de prétendues mesures écologiques, se goberge de stars, ou si encore on dépense de l’argent en promotion du territoire, il ne faut pas s’étonner de voir arriver des populations.
Enfin, il faut savoir faire preuve d’agilité. A Parlementia et depuis 10 ans, 8000 m² de terrains qui appartenaient aux œuvres sociales d’EDF sont bloqués par une procédure. Ci et là, des ZAD gèlent des terrains sans perspective avérée, tandis qu’on aligne des immeubles sur la RD810, sur un prétendu boulevard urbain sans schéma directeur, arbres ni trottoirs.
Les idées pourraient fuser si on savait les échanger ; or à Bidart, le pouvoir reste entre les mêmes mains aux sourdes oreilles. Loin du bon sens !
Depuis toujours, la marque touristique de Bidart était le « village basque sur la mer ». Surprise de l’été, nous voici tous plongés dans le « rendez-vous avec le vrai ».
Certes, il semble que la décision revienne techniquement à l’Office de tourisme, mais il aurait pu être de bonne éducation d’en discuter au préalable : nous n’en savions rien et des amis biarrots nous en ont informés. Qui peut encore croire qu’à Bidart, les décisions importantes se prennent ailleurs que dans de petites cuisines, et que la concertation affichée à grands frais n’est qu’un piège à gogos ?
En second lieu, parler marque touristique aurait pu être une bonne occasion d’ouvrir un débat constructif sur une véritable politique d’accueil sur la commune.
Étudier la fréquentation, écouter les acteurs, viser des cibles claires, tenter d’écrêter l’intenable pic de l’été au profit de visites hors-saison, une vraie politique touristique, plutôt que de promouvoir à tout-va, puis brocarder nos visiteurs ou les barder de PVs !
Et puis, l’usage de ce mot, « le vrai », met mal à l’aise. Comme si tout à Bidart était authentique, et comme si le « vrai » ne pouvait pas exister ailleurs !
Un peu de modestie, ou de curiosité pour l’autre, pourraient rendre la vie plus douce à Bidart. En quelques heures de balade chez nos voisins du Gipuzkoa, on réalise que les pistes cyclables y sont distinctes des voies piétonnes (à méditer pour la Vélodyssée), que l’aménagement sommaire d’un pré permet à chacun de se garer près de la plage (à penser pour l’Uhabia), qu’une simple corde dissuade les gens de dévaler et ébouler les dunes (à réfléchir pour le Pavillon), qu’un filet de pêche rend la balade possible entre mer et golf (à appliquer à Ilbarritz), qu’un skate park installé face à la mer ravit tous les riders, etc etc.
Mais en apparence, répéter à l’infini qu’on est meilleur que les autres présente ses avantages …
Ce changement de marque est allé jusqu’à la production d’un curieux poème, imprimé sur une grande bâche accrochée au mur du presbytère : y figure le mode d’emploi de ce que nous serions et comment chacun devrait se comporter, comme si après l’accumulation des pouvoirs et la réécriture de l’histoire, on en arrivait à dicter les conduites.
Or à Bidart, notre première vérité est notre liberté !
Bonne rentrée.
Jeanne Dubois Michel Lamarque 16/08/2021
PS : bonne initiative que d’avoir aménagé le chemin Biskarenea, pour faciliter l’accès piéton aux écoles, même si le même résultat aurait pu être atteint avec moins de béton et de cailloux, plus écologique et respectueux de l’ancestral chemin creux. Prochaine étape, négocier une liaison plate entre chapelle Uronea et écoles, pour gommer l’invraisemblable bouchon scolaire du matin ?
Nous écrivons ces lignes comme les « terrasses » viennent d’ouvrir, vous les lirez à l’approche de la 3e étape du déconfinement.
Les Bidartars que nous croisons, ont tous la même analyse : après des semaines de « rien », chacun craint que ne survienne le « trop ».
Notre place de village, qui depuis 6 mois présentait la gaîté d’une pierre tombale, craint maintenant l’invasion de consommateurs impatients et indisciplinés.
Pendant ce temps la zone du plateau grouille de véhicules et clients réunis sous la bannière de la consommation de masse. Celle-là même dénigrée dans toutes les gazettes …
Au premier rayon de soleil, ou même pour un pont arrosé, routes et parkings débordent, et bouchons riment avec pollution.
Comme si personne n’avait pris la leçon de la sur-saison 2020, et du sur-tourisme qui menace même le tourisme !
Les chemins où ils faisait bon flâner, deviennent des autoroutes à piétons, ou des voies rapides pour vélos à assistance électrique.
Les spots de surf saturent à la première onde de houle.
On ne sait plus qui enfle le plus vite : les prix de l’immobilier, ou les polémiques politiciennes à leur propos, chacun y allant de son bouc émissaire ou de sa solution administrative miraculeuse.
Très peu de projets lisibles dans l’action municipale, alors que étrangement le Conseil départemental s’agite de tous côtés.
Et même ces élus locaux, si dévoués et désintéressés, qui se lancent dans la course au cumul des mandats.
Bref, le Pays basque et notre Bidart, qui avaient le charme discret des bons coins à champignon, et incarnaient un art de vivre pondéré et mesuré, se transforment à grands pas en foire aux excès.
Que peut faire l’action publique contre ce phénomène ?
Mille choses précisément, et c’est notre rôle de prôner la mesure, la discrétion, les petites choses du quotidien, et les politiques à long terme.
Passez un bel été !
Jeanne Dubois, Michel Lamarque 21 mai 2021
nb1 : cet hiver, chaque ville de la région a voté et commenté les plans prospectifs PLH (habitat) ou PDU (déplacements). Sur ce dernier point, nous rabâchons et maintenons ces remarques de bon sens : c’est bien joli de dépenser des millions prélevés sur les salaires pour faire tourner des lignes vides, mais les transports publics ne fonctionneront pas tant qu’il n’y aura pas des abris-bus, des bus qui arrivent à l’heure, et des aires de co-voiturage !
nb2 : à domicile ou dans les vaccinodromes, professionnels de santé et bénévoles, ça tourne enfin pour la vaccination anti-covid … bravo à tous les acteurs !
En pleine crise économique, les géants de la tech’ californienne fanfaronnent sur leurs revenus insensés. Et à l’autre bout du globe, les administrations françaises, grisées par le droit de tirage infini du «quoi qu’il en coûte», en viennent à ignorer leurs erreurs.
Bidart ne déroge pas à cette perte de bon sens, et a présenté un budget sans projet ni conscience de la crise qui secoue le monde. Nous nous sommes abstenus.
Toujours richement dotée par ses entreprises, ses résidents secondaires, et ses habitants périphériques peu dépensiers, Bidart propose par exemple des projets aussi vitaux que 800 k€ pour le bâtiment du conseil municipal.
Pour 20 h de réunions par an, il y aurait beaucoup mieux à faire ! Et il vaut mieux placer un ascenseur à la salle des mariages, et tenir les conseils dans une salle qui offre déjà un accès handicapés.
Et de plus, en « investissement », encore des études et des études, aussi coûteuses que révélatrices d’une difficulté à agir.
Certes, il y a le dossier des falaises, et nous sommes bien désolés d’avoir signalé, il y a un an dans notre programme, nos inquiétudes pour celle de la corniche.
Et au lieu d’y panser la plaie d’argile (que l’on pouvait voir s’élargir averse après averse depuis 10 ans, peut-être par le dévoiement de la source Juana), le département a brûlé un million, 500 mètres plus loin, pour dénaturer Erretegia.
Nous avons d’ailleurs demandé à ce qu’il y soit réalisé un bilan carbone et environnemental indépendant des travaux entrepris. Rabâcher le mot « renaturation » ne constitue pas la preuve qu’on y soit arrivé !
Rappelons qu’on y a coupé des arbres au nom d’un spécisme végétal mal compris, supprimé des équipements (WC, douches, parking) pour favoriser un tourisme d’élite, enfoui la terre végétale (si difficile à enherber en bord de mer) pour bâcler des prairies de glaise et de cailloux, créé des chemins aussi verticaux que glissants, et maintenant le ruisseau, autrefois canalisé, éventre la falaise dans un gouffre aussi profond que celui des déficits publics.
L’accumulation des pouvoirs ne doit pas mener à l’erreur, et c’est notre devoir d’opposants de le rappeler !
Ohore, San Josepe ‘ta Bidartarrak.
Jeanne Dubois, Michel Lamarque 22/02/2021
nb 1 : à Ilbarritz, Erretegia, et même en plein centre sur le bien court fronton Atherbea, « Bidart » s’inscrit en grandes lettres … et toujours pas un panneau d’entrée dans la commune à Lore landa, où vivent 20 % des contribuables locaux !
nb 2 : pour répondre à la question sur les attributions de restaurants de plage (largement annoncée par exemple à Guéthary, sur ses panneaux lumineux), les oppositions de Bidart ne sont ni informées ni consultées, pas plus d’ailleurs que pour les permis de construire.
En cette époque troublée où les bonnes nouvelles se font rares, voici ce qui pourrait, selon les goûts, constituer un conte de Noël, ou bien un scénario pour le futur.
En 20 … la crise sanitaire née de la Covid 19 a bien été vaincue, non pas grâce à un vaccin miracle, ou par une mesure administrative salvatrice, mais par une prise de conscience planétaire qu’il est vain de tenter de s’agglutiner tous au même moment au même endroit, et qu’il est beaucoup plus sûr et doux de bénéficier d’un développement équilibré partout sur terre.
Jamais avare de paradoxes, Bidart a donc vu sa population s’accroître, mais la pression immobilière s’adoucir : car tout simplement, beaucoup d’anciennes résidences secondaires sont désormais habitées à l’année, non pas à cause de quelque mesure fiscale, mais parce que certaines personnes ont pu trouver des boulots stables loin de l’agitation des métropoles.
Dans le monde d’avant, la France et notre région excellaient dans deux secteurs, le tourisme de masse et l’aéronautique, durement malmenés par la crise : Bidart a donc pu rebondir en créant une offre originale sur la santé et le bien-être, résurgence de la « station climatique » des années 1930, qui offre une saison profitable et apaisée de 8 mois, et évite l’ancien pic invivable du mois d’août.
Tandis que l’industrie se reconstruisait pièce à pièce, et que le marché immobilier restait atone, les grands chantiers de « transition écologique » ont pu fournir de l’activité au monde du bâtiment, les projets dispendieux ayant été remplacés par des opérations d’amélioration de l’habitat.
Pendant ces années de transition, des centaines de chômeurs ont été employés à des chantiers d’avenir : l’autoroute A63 est désormais enrubannée d’un épais couvert végétal, Bidart a retrouvé ses sources, pansé ses falaises, les handicapés sont désormais « inclus » dans la vie sociale, et on peut circuler sur des voies cyclables dans tout le bassin de l’Uhabia.
Moins de monde au même endroit et des services plus proches : Bidart compte désormais trois groupes scolaires de moindre taille, l’un très classique en français, un autre axé sur l’euskara, un dernier trilingue.
Ces mesures ne sont l’apanage d’aucun individu providentiel, mais bien à une succession d’hommes et femmes devenus premiers magistrats, la loi contre la professionnalisation des élus ayant limité le cumul des mandats. Le budget municipal a minci, et l’action des services s’est axée sur le social et l’insertion, laissant aux citoyens de nombreuses initiatives, comme ultime étape de la décentralisation …
Bonne fin d’année, les beaux jours sont devant nous ! Jeanne Dubois, Michel Lamarque 18/11/2020
Alors que les mauvaises nouvelles sanitaires ou économiques se multiplient, notre petit coin de France semble être passé entre les gouttes de ce satané virus, et la saison touristique aura battu des records de fréquentation. Notre région aurait-elle la baraka pour traverser les crises ?
Ne nous emballons pas, car Bidart a déjà connu des crises majeures (1700 le port s’ensable et 2/3 de la population s’en va, 1930 le projet de station balnéaire de luxe est balayé …), et bien malin qui sait si notre croissance inédite, encore vive en début d’année, va perdurer, embellir, ou bien s’écrouler. La clé est d’être prêt à tout !
Depuis l’élection de mars 2020 et le confinement qui lui a succédé , notre groupe n’a reçu aucune information sur l’activité municipale, à part bien entendu les mesures de sécurité « Covid ». Le collège des adjoints a été reconduit peu ou prou à l’identique, et seuls deux conseils municipaux techniques ont eu lieu.
Alors, comment apporter notre pierre au débat collectif ? Nous nous permettons une observation, liée à tout l’argent que l’Union européenne a emprunté pour relancer la machine, et qui ruissellera jusqu’à nous dans quelques mois. En particulier grâce au soutien des pays du Nord, qui ne sont ni de riches héritiers, ni de pingres radins, mais simplement de bon gestionnaires, les pays « frugaux ». Quel exemple pour notre pays, qui accumule le double record de la dépense publique et de la dégradation des services !
Ce sera notre message pour Bidart, dans les mois à venir : chaque centime investi devra l’être de façon rusée, sage, et durable. Or deux investissements de « l’ancien monde », livrés cet été, peuvent ici laisser interrogateur.
Soyons honnêtes, il y a des « plus » dans les travaux menés par le Conseil départemental à Erretegia, et soutenus par la commune : la moche descente en béton a disparu, et des perspectives inconnues sont apparues. Mais quand-même ! 50 places de parking en moins, 1 seule douche ou 1 seul WC, au prix d’un million d’euros et de 100 arbres abattus, ce sont des visiteurs frustrés, et une grosse facture pour moins de services et un but final incompréhensible. A l’opposé du « frugal ».
Un arbre, il y en avait un autre, un chêne de 50 ans, devant les anciennes écoles devenues bibliothèque. A son ombre et à niveau, on aurait pu aisément placer la place de parking handicapé nécessaire à l’équipement, et laisser le sol perméable. Et bien non, il a fallu abattre l’arbre, daller le sol pour faire comme-sur-la-place, caser un ascenseur extérieur (alors que le bâtiment de la mairie l’attend depuis toujours), pour mener au bien peu frugal nouveau parking de la poste.
Nos premières pensées sont là pour remercier les 402 électeurs qui nous ont accordé leur confiance, au terme d’une campagne municipale 2020 brève mais riche d’échanges.
Et dans le même mouvement, nous ne pouvons que penser aux victimes de la crise sanitaire, à leurs proches, aux aidants les plus exposés, même si notre région a globalement été épargnée.
Pendant ce moment inédit du confinement, nous n’avons pu qu’admirer les acteurs du quotidien, commerçants, salariés, ou agents publics, qui ont fait que nous n’avons manqué de rien. Les initiatives se sont multipliées, montrant que l’intérêt général peut aussi être de la responsabilité de tous.
Nos pensées vont aussi aux salariés de Mr Bricolage, dont la crise aura précipité le sort, leur souhaitant le meilleur rebond possible, pourquoi pas dans les futurs commerces du site.
Avec quelques semaines de retard, votre nouveau Conseil municipal a été officiellement installé, et nous y siégerons pour 2 élus sur 29.
Nous nous sommes étonnés, et donc abstenus sur ces points, que le maire s’attribue les plus que pleins pouvoirs, ou que les adjoints soient désignés sans qu’on en connaisse encore les attributions.
On peut se demander pourquoi, avec un tel score électoral, la majorité, qui clame que toutes les volontés sont les bienvenues, s’entête à ignorer scientifiquement les oppositions, ou à nier leur existence comme pendant les opérations de distribution de masques ou de prévention sur les plages.
Mais ce qui est important, c’est d’avancer, et si on nous empêche d’agir, nous pourrons toujours penser et proposer : notre programme, et les idées qu’il comporte, sont à la disposition de tous !
En particulier, une liaison routière Lore Landa / Technopole aurait pu éviter les ennuis que va occasionner la fermeture estivale du pont d’Izarbel.
La crise sanitaire semble jugulée, mais la crise économique arrive.
Nous voulons bien affirmer que pour Bidart, ce ne sera pas qu’une crise budgétaire à la mairie, avec un peu moins de ressources, taxe de séjour ou droits de terrasse.
Ce sera malheureusement et surtout, une crise économique dans les entreprises, l’emploi, les familles.
C’est contre cette crise là qu’iront nos propositions, idées, et pensées. Ensemble, et de bon sens !